K2, the fixed version of Kepler, and Harps-N dicovered a new super-Earth.
Geneva astronomers, members of an international team and the Nccr PlanetS, discovered a super-Earth thank to Harps-N and the repaird version of the satelite Kepler. Kepler has been fixed lately by the Nasa using the solar rays to replace the gyroscopic wheel which failed last year. It’s the first planet detected by this new mission of Kepler, call K2.
Press release (18.12.14)
Une super terre découverte avec un satellite réparé à coup de rayons solaires.
Des astronomes de l’université de Genève, membres d’une équipe internationale, ont découvert une super terre extrasolaire à l’aide du spectromètre conçu à l’observatoire de Genève Harps-N et du satellite Kepler récemment réparé avec des rayons solaires. C’est la première planète détectée depuis que ce satellite est tombé en panne il y a une année et demi.
Elle fait douze fois la masse de la terre, son rayon est deux fois et demi celui de notre planète et tourne autour de son étoile en 9 jours. L’existence de cette super terre, d’un genre inconnu dans notre système solaire, a été dans un premier temps suggérée par le satellite Kepler récemment réparé par la NASA. Il aura ensuite fallu l’expérience d’une équipe d’astronomes suisses, américains, britanniques, italiens et canadiens pour prouver grâce au spectromètre HARPS-N conçu par l’observatoire de Genève qu’il s’agissait bien d’une planète.
En mai 2013 le satellite Kepler dédié à la recherche de planètes extra-solaires tombait en panne, deux des ses quatre roues gyroscopiques ne fonctionnaient plus. Le télescope était alors incapable de pointer les étoiles puisqu’il faut au minimum trois de ces roues pour stabiliser l’engin selon les trois axes de l’espace. Les résultats obtenus par Kepler étaient tellement remarquables, en trois ans il a permis la découverte de 900 planètes et plus de 3000 candidats, que les ingénieurs de la NASA ont proposé une solution originale et audacieuse pour le réparer. Ils utilisent l’infime pression (l’équivalent du milligramme sur la surface des panneaux solaires) qu’exercent les rayons du soleil pour stabiliser le satellite comme l’aurait fait une troisième roue gyroscopique.
Si le sauvetage de Kepler est une réussite, les ingénieurs ont quand même du en payer le prix. Les mesures sont effectivement deux fois moins précises et par conséquent les plus petites planètes détectables sont deux fois plus grandes que lors de la mission originale.
Malgré ces nouvelles contraintes les observations de Kepler seront d’une grande importance pour les astronomes suisses. K2, tel est le nom de la nouvelle mission du satellite, doit entre autre chercher des planètes autour d’étoiles brillantes, qui seront justement les cibles du premier satellite suisse CHEOPS que l’ESA lancera en 2017.
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